[Interview] Julie du blog un rêve de voyages

Je suis Julie du blog Un rêve de voyages, j’ai 30 ans et je vis dans le sud-est de la France, en Vaucluse, tout près d’Avignon avec son festival et son pont bien connu.

J’ai créé le blog en octobre 2017, il est tout frais.

Marion, 33 ans, m’accompagne dans les voyages et apporte un regard sur le blog.

Début décembre, j’étais dans un pays qui me faisait rêver depuis de nombreuses années : l’Islande. C’était un court séjour à et autour de la capitale, Reykjavík. Le peu que j’ai vu a largement dépassé mes attentes. Les journées ont été optimisées au maximum pour découvrir le plus de choses possibles, et j’en garde de merveilleux souvenirs. Je me souviens de ces paysages spectaculaires où la terre fume par endroit et est glacée à peine plus loin, ces eaux chaudes bouillonnantes d’un bleu laiteux, ces maisons colorées qui égayent la ville lorsqu’il fait gris, et ces journées d’hiver très courtes et intenses où chaque heure compte. Seul regret, Madame Météo n’était pas de notre côté, et les aurores boréales ne se sont pas montrées. Une chose est sure, je retournerai dans ce pays tant rêvé au cours d’un road trip, parcourir ses routes et enfin, espérer admirer des aurores boréales danser dans le ciel.

Le pire souvenir en voyage?

Il y a quelques années, à l’aéroport au départ pour les Antilles, nous sommes à l’enregistrement et la personne au comptoir nous apprend que nos billets ont été annulés sans que nous ayons demandé quoi que ce soit. Nous sommes passées par toutes les émotions possibles : colère, incompréhension, désarroi.

Au final, après des heures de discussion animée mais finalement stérile, nous n’avons eu d’autre choix que de repayer nos billets pour monter dans cet avion, juste à temps. Il était clair que nous n’en resterions pas là, et suite à notre réclamation, nous avons été remboursées plusieurs mois après.

Et le meilleur ?

En Martinique, en mars 2015, sur une plage magnifique, nous plongions sans relâche pour observer les fonds marin. Quelle ne fût pas notre surprise, lorsqu’une belle et grande tortue est venue nager avec nous. Nous l’avons suivie un moment avec nos palmes, avant qu’elle plonge et disparaisse. Ce moment est et restera magique.

Et le plus atypique ?

Mai 2014, au cours d’un voyage dans la sublime ville de Séville, en fin d’après-midi nous visitons les toits de la cathédrale. La vue est à couper le souffle, et les toits sont très beaux. Nous redescendons avec de jolies images plein la tête, la cathédrale est fermée au public et on nous invite à rejoindre la sortie. Pourtant à l’intérieur, il y a des locaux habillés en rouge et blanc en majorité. On comprend qu’il va se passer quelque chose mais on ne sait pas quoi, on décide de traîner dans la cathédrale pour éviter de sortir et découvrir ce qu’il va se passer.

Il y a de plus en plus de bruit dehors, et de personnes qui entrent au compte goutte, toujours dans le même dress code. La porte s’entrouvre, on aperçoit la foule, les habitants à leur balcon, la police partout, les gens chantent et attendent. On comprend qu’il ne faut pas sortir, on fait partie des privilégiés qui vont assister à quelque chose d’important et on commence à avoir quelques doutes sur la nature de l’événement.

La veille en effet, l’équipe de Séville a gagné l’UEFA EUROPA LEAGUE. Au bout d’un long moment, la porte s’ouvre et l’équipe de foot de Séville entre sous les applaudissements du public et nous les suivons. Ils sont là pour présenter la coupe à la Vierge Marie et la faire bénir. Nous assistons à la cérémonie à côté des joueurs et au milieu des journalistes qui se bousculent pour avoir les meilleures images. De ce moment incroyable, nous gardons en mémoire les paroles de la chanson du centenaire du club de Séville que les supporters ont chanté en cœur, plusieurs heures durant.