La corrida

Origine de la Corrida

CorridaLa corrida est un pratique ancienne. On ne connait pas vraiment son origine, mais on sait qu’elle est présente en Espagne depuis au moins l’an 815 puisque le roi Alfonse II d’Asturies, lors de ses fêtes royales, proposait des courses de taureaux. Au moyen-âge, les nobles organisaient des chasses de taureaux pendant lesquelles, montés sur des chevaux, ils les tuaient à coup de lance. C’est à partir du XVIème siècle que la tauromachie à cheval des nobles se codifie et les toréadors à pieds commencent à faire leur spectacle.

Francisco Romero, originaire de Ronda, modernise au début du XVIIIème siècle la corrida en demandant à tuer lui-même le taureau à l’aide de son épée après l’avoir fait charger un leurre en toile.

Arène en Espagne

Arène en Espagne

En 1836, Francisco Montes « Paquiro » rédige l’organisation de la corrida et en 1852 le premier règlement sera promulgué. Avec la guerre civile espagnole et la seconde guerre mondiale, la pénurie de taureaux amène dans les corridas, de jeunes taureaux dont la petite taille permet au toréador de se rapprocher encore plus de l’animal. C’est à cette époque que la réputation de Manolete décolle.

A la fin du XXème siècle, cette pratique connait une forte progression face à la demande touristique et les personnages comme « El Codobes », « Espartaco » ou encore « El Juli » deviennent les têtes d’affiches.

Comment se déroule une corrida?

Trois matadors vont se partager les taureaux.

1) El Sorteo (le tirage au sort):  Le jour de la corrida les taureaux sont inspectés par les représentants des matadors afin de les classer en lot en fonction de leur docilité. A midi, les lots sont tirés au sort pour être répartis aux différents matadors.

2) Paseo (la promenade): C’est la présentation des matadors au public. La position des matadors dans le défilé n’est pas aléatoire: à gauche dans le sens de la marche est placé le plus ancien matador, à droite, le deuxième mois ancien et au centre, le plus jeune. Si c’est son premier combat, il ne porte pas de chapeau (montera), sinon, il arbore sa montera. Derrière les matadors suivent les peones, eux-mêmes suivi par les picadors. La position de ces derniers est dans la même logique que pour les matadors. Ensuite, arrivent les arreneros qui sont chargés de remettre en ordre la piste entre deux combats de taureaux et finalement, la promenade est cloturer par l’attelage de mules qui ont pour rôle de chargé les dépouilles des tauraux à la fin d’un combat.

3) Lidia (le combat). Elle se compose de trois parties (tiercio)

  •  Passe de cape : Le taureau entre dans l’aréne et le matador et ses peones vont effectuer des passes de cape. Cette étape permet une étude approfondie du comportement du taureau. Après ce jeu de cape, entre en scéne le picador sur sa monture afin de piquer avec sa pique dans le but de calmer le taureau par une saignée et de lui faire baisser la tête. Cela permet aussi de l’affaiblir.
  • Banderitas: c’est le moment où les peones (et parfois les matadors) plante dans au dessus du cou du taureau 3 paires de banderitas.
  • Mise à mort: Le matador prépare la mort du taureau en faisant faire des passes au taureau avec sa muleta (cape). Ensuite, le matador termine le taureau à l’aide d’une épée. Si le taureau tarde à s’écrouler, il utilisera une épée spéciale. Ensuite, le coup de grâce est donné par un peones à l’aide un petit couteau.
Toreador

Toréador

La corrida est toujours sujet à polémique dans le monde, et vous qu’en pensez vous?

 

À propos Chris
On est un couple de voyageurs des 4 coins du monde qui vous proposent tous nos bons plans et conseils pratiques pour voyager en toute tranquilité.

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